Et ce sont eux également qui sont le plus en ballottage favorable.
La gauche, qui détenait une soixantaine de départements avant ce scrutin, se retrouve en position délicate, absente d'environ un quart des cantons. La division de son camp lui a souvent été fatale, aucun de ses candidats ne parvenant à dépasser le stade de 12,5% des inscrits, un score indispensable pour se maintenir.
Il ne faut donc pas forcément s'en tenir au nombre flatteur de départements en rose. Car si le total des voix de gauche peut dépasser celui de droite, le nombre de candidats qui pourront se maintenir au second tour pourra être moindre et donc entraîner une défaite dans une semaine.
Quant au Front national, il n'est certes pas arrivé en tête au plan national, mais son score est régulièrement au-dessus des 25%; une performance historique pour un scrutin local.
Et ces résultats sont même très bons dans ses fiefs du nord et du sud-est où il a engrangé des victoires dès le premier tour et où il peut espérer multiplier son nombre d'élus à l'issue du second tour.
Sur la carte ci-dessous, le département est colorié en fonction du camp arrivé en tête du premier tour. Rose pour la gauche, bleu pour la droite et gris pour le FN. Quant aux résultats, ils sont ceux donnés par le ministère de l'Intérieur en fonction des étiquettes de chaque binôme. La carte est actualisée au fil des résultats.
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