Hollande et Bayrou |
Histoire de ne pas reproduire la période de flottement de l'entre-deux-tours de 2007, lorsque le président du MoDem avait attendu trois jours avant d'annoncer finalement qu'il ne donnerait pas de consigne de vote. Façon aussi pour François Bayrou, ministre de l'Education entre 1993 et 1997, de s'inscrire dans la perspective d'une alliance qui lui permettrait de renouer avec une expérience gouvernementale.
«Bayrou se vendra au plus offrant», raille le radical Dominique Paillé. Depuis qu'il s'est déclaré, jeudi, candidat à la présidentielle , le leader centriste, crédité de 7% des voix, est courtisé de toutes parts.
Dimanche, Xavier Bertrand invitait ainsi Bayrou à «ne pas se tromper d'adversaire», notant que le ton du président du MoDem à l'égard de Nicolas Sarkozy avait changé.
Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du Nouveau Centre, souhaite que le candidat du MoDem vienne «retravailler avec la majorité».
«Sa vraie famille d'origine n'est pas le Parti socialiste», juge pour sa part Alain Juppé
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