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Manuel Valls assume ses propos sur l'islam, prononcés lors du séminaire de rentrée des ministres à l'Elysée.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors du séminaire de prospective à l'Elysée, à Paris

Ses déclarations ont divisé les membres du gouvernement présents autour de la table lundi, obligeant le ministre de l'Intérieur à se justifier, mardi 20 août. Retour sur la controverse.

Acte I : Manuel Valls choque

Le ministre de l'Intérieur était le dernier à prendre la parole lors de cette rentrée gouvernementale à l'Elysée, lundi 19 août. Chaque ministre était appelé à donner ses grandes orientations pour la France et au moment de s'exprimer. Manuel Valls n'a pas manqué de déranger certains de ses collègues, qui se sont confiés à Libération. D'après Manuel Valls, la poussée de l'immigration, notamment africaine, va "obliger d’ici à dix ans à repenser notre politique migratoire", ajoutant que la "question du regroupement familial pourrait être revue". Autre objectif du ministre de l'Intérieur, selon le quotidien, prouver que "l'islam est compatible avec la démocratie".
De son côté, Manuel Valls assume. Il a déclaré à Libération s'être "appuyé" sur les déclarations de François Hollande à Tunis pour affirmer que la France "allait faire la démonstration que l'islam est compatible avec la démocratie". Selon lui, c'est faire preuve de "mauvaise foi que de comprendre autre chose".

Acte II : Manuel Valls divise

Certains de ses collègues ont quitté le séminaire de l'Elysée sans s'émouvoir des paroles de Manuel Valls, n'y voyant rien de "neuf, ni de choquant". Mais Libération cite d'autres ministres visiblement dérangés : "Certains (...) y ont vu 'un moment de consternation outrée'", relate le journal. "Il a franchi un cap hallucinant", a confié anonymement un ministre. "Ça pose un vrai problème politique", a ajouté un autre.
Mardi matin, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, s'est désolidarisée du ministre de l'Intérieur dans les "4 Vérités" sur France 2 : "Pour ma part, je ne crois pas que la mise en cause du regroupement familial soit une manière de faire vivre notre cadre républicain." Elle a tout de même précisé que "des règles existent et elles doivent être appliquées. Il ne s'agit pas de dire que les mouvement de population peuvent se faire comme bon semble à chacun. La France, la République, a des règles, l'immigration doit être encadrée".

Front commun, en revanche, pour Stéphane Le Foll, Pierre Moscovici et Michel Sapin. Les trois ministres ont pris la défense de leur collègue dans les matinales des radios mardi. Sur France Inter, Pierre Moscovici a souligné que "dans un séminaire, chacun s'exprime librement et chacun donne sa vérité, ses idées". "Mais quand je lis que Manuel Valls aurait laissé planer un doute sur le fait que l'islam soit compatible avec la démocratie, pas du tout. Il a dit exactement le contraire", a précisé le ministre de l'Economie et des Finances. "Il n'y a pas de problème Valls", conclut sur Europe 1 Stéphanie Le Foll, ministre de l'Agriculture.

Acte III : Manuel Valls s'explique

Rien de plus normal que de s'interroger sur la politique migratoire en France, s'est justifié Manuel Valls. Sur BFMTV mardi matin, il a renchéri : "J'ai dit, ce n'est pas la première fois et je ne suis pas le seul à le dire, qu'il faut rebâtir un partenariat avec l'Afrique, notamment sur la question migratoire."




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