"Il y a, depuis dix ans, 200 000 nouvelles entrées de personnes étrangères sur notre territoire, ce qu'on appelle l'immigration légale. Je considère, pour ce qui me concerne, qu'il n'y aura jamais d'immigration zéro, donc il y aura toujours une immigration légale", a expliqué le candidat socialiste. "Est-ce que l'on peut en réduire le nombre ? C'est le débat."
Et il a conclu en indiquant qu'il n'était "pas favorable" à la limitation du nombre d'étudiants étrangers entrant en France, "car ils sont une chance" pour la France. Mais "après, il y a l'immigration économique. Dans une période de crise, que nous connaissons, la limitation de l'immigration économique est nécessaire, indispensable. Et je veux même lutter contre l'immigration clandestine sur le plan économique", a-t-il ajouté.
- Réduction de 30% de l'immigration économique ?
Et le candidat PS de préciser : "Sur l'immigration économique, chaque année, le Parlement fixera le chiffre en fonction des besoins de l'économie. Aujourd'hui, c'est 30 000, ça été diminué à 20 000, ça sera des chiffres qui seront de toute façon maîtrisés à mon avis dans une période de crise. Ça sera de cet ordre de grandeur-là".
On distingue, dans l'immigration légale, l'immigration "de travail" des autres types d'immigration, par exemple le regroupement familial. Selon les chiffres de l'Office français pour l'immigration et l'intégration, en 2010, on comptait, sur 203 017 étrangers accueillis légalement, 65 842 étudiants (32,4 %), 84 126 personnes arrivées pour motifs familiaux (regroupement familial essentiellement, soit 41,4 %) et 31 152 personnes (26,2 %) entrées en France pour motif économique.
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