Pierre Moscovici contre-attaque. Le ministre de l'Economie a adressé
un courrier à Charles de Courson, le président de la commission
d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac. Courrier révélé vendredi 19 juillet par Le Monde. "Votre
comportement montre que, loin de chercher à établir une vérité de façon
impartiale, vous tentez de donner chair à une thèse politique,
développée avant même le début de votre enquête."
Cette lettre traduit l'exaspération de la gauche à l'égard du député UDI à la tête de la commission chargée de faire la lumière sur l'action du gouvernement et des services de l'Etat dans cette affaire. Depuis plusieurs jours en effet, Charles de Courson répète à l'envi que François Hollande "savait". La
formule, séduisante, fait florès dans les médias, car elle suggère une
indulgence coupable du président à l'égard des agissements de l'ancien
ministre du Budget.
Alors que les
auditions des acteurs et témoins de l'affaire s'enchaînent devant les
parlementaires, les luttes de partis s'invitent dans les débats, quitte à
brouiller le travail de la commission. Interrogé sur France 2 mercredi,
Charles de Courson est catégorique. "Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé [du compte suisse de Jérôme Cahuzac]". Propos aussitôt démentis par Alain Claeys, le rapporteur PS de la commission : "Aucun élément en possession de la commission ne peut justifier une telle affirmation."
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