Un appel au secours. "Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin", a écrit Nicolas Sarkozy, vendredi 5 juillet, sur sa page Facebook.
La veille, le Conseil constitutionnel a rejeté définitivement ses comptes de campagne pour la présidentielle 2012, et provoqué la colère de l'ancien chef d'Etat qui a annoncé son départ de son siège rue Cambon, ainsi qu'une crise financière sans précédent à l'UMP.
Le montant des dépenses électorales du candidat UMP "excède de 466 118 euros, soit 2,1%, le plafond autorisé", a estimé le Conseil constitutionnel.
Conséquence : l'UMP ne sera pas remboursé des 11 millions d'euros dépensés à cette période. Une sentence aux allures de coup de grâce pour la formation exsangue.
Depuis les élections législatives de 2012 et la perte de 125 députés par rapport à la mandature précédente, son budget s'est réduit comme peau de chagrin. La dotation de l'Etat, proportionnelle au nombre d'élus, est passée d'un peu plus de 33 millions à un peu plus de 20 millions d'euros.
Comment le parti peut-il espérer se refaire une santé financière ?
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