Le jeudi 11 juillet est sans doute à marquer d'une pierre blanche
dans l'histoire de l'UMP. Trois jours à peine après le retour fracassant
de Nicolas Sarkozy sur la scène médiatique, François Fillon lui a
signifié sèchement la fin de son propre deuil présidentiel.
A
l'occasion d'une réunion publique à La Grande Motte, dans l'Hérault,
l'ancien premier ministre a accompli, en même temps, deux gestes
politiques : il a ouvertement mis un terme à la séquence du
"collaborateur" - un qualificatif peu élogieux dont l'avait affublé
l'ancien chef de l'État au début de son quinquennat - et il a
implicitement ouvert celle de l'inventaire du sarkozysme.
Dans un discours de 18 pages
dont le préambule - opposition oblige - est une critique en règle de
François Hollande et des socialistes, Fillon a procédé à une véritable
exécution après avoir assuré - "naturellement" - qu'il "n'est pas
question de laisser Nicolas Sarkozy seul devant l’épreuve".
L'épreuve en question est celle qui découle de la décision du Conseil constitutionnel
de rejeter le compte de campagne de l'ancien président-candidat... et
de priver l'UMP d'un remboursement forfaitaire de 11 millions d'euros.
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