Plus que cinq jours. L'échéance pour rembourser les 11 millions d'euros dus après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel approche à grand pas pour l'UMP. La date est fixée au 31 juillet. Vendredi 26 juillet, un plus de sept millions d'euros de dons effectifs ont été récoltés.
Le scénario de la faillite est-il envisagé si les quatre millions restants ne sont pas rassemblés d'ici à mercredi prochain ? "Non", répond à francetv info un cadre de l'UMP. "Il n'a jamais été envisagé",
assure cette source, selon laquelle le scénario le plus probable est la
négociation d'un report du remboursement auprès de la banque concernée,
la Société Générale. Et d'ajouter : "Plus nous arriverons avec un montant approchant, plus ce délai nous sera accordé."
Catherine Vautrin, la trésorière de l'UMP, confirme à francetv info :
"Il y a un gros travail de fourmi d'ici à mercredi pour encaisser tous
les chèques. Et nous sommes en discussion avec la banque pour obtenir un
délai jusqu'à la fin septembre. D'ici là, la souscription continue."
Depuis une vingtaine de jours, le parti se mobilise tous azimuts pour le "Sarkothon", à grand renfort de SMS et autres mails envoyés à tous ceux qui ont un jour été en contact avec l'UMP. Au point, selon Europe 1,
de se tromper de destinataires. Un électeur de gauche indique avoir
reçu pas moins de quatre SMS. Christian Vanneste, exclu du parti pour ses propos homophobes, se dit lui aussi sollicité "tous les jours".
Ces erreurs "sont marginales", répond-on au parti. L'UMP se félicite d'une mobilisation "sans précédent" de ses donateurs, "du jamais-vu dans l'histoire d'un parti".
Mais Nicolas Sarkozy va-t-il devoir remettre la main à la poche, si la
banque refusait un report ? L'ancien président a déjà fait un chèque de 7
500 euros, le montant maximum annuel qu'un particulier peut donner à
une formation politique.
Mais comme le relevait Mediapart,
dans ce cas de figure, rien n'interdit au candidat malheureux de la
présidentielle 2012 de donner davantage. Nicolas Sarkozy s'est en effet
porté caution solidaire des 11 millions d'euros empruntés par l'UMP pour
financer sa campagne présidentielle. Si le parti n'était pas en mesure
de rembourser l'intégralité de ce prêt, son ancien patron serait
contraint de compléter la somme manquante.
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