Le Front de gauche survivra-t-il aux coups de boutoirs de Mélenchon ?
La récente passe d'armes entre le co-président du Parti de gauche (PG)
et Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste (PCF), peut
légitimement conduire à se poser la question.
Rappel des faits. Dans le Journal du Dimanche du 18 août, Mélenchon déclare que le ministre de l'intérieur, Valls, "est contaminé" par Marine Le Pen. Le jour même, David Assouline, porte-parole du PS, pond un communiqué pour faire part de son espoir que le PCF "se dissociera de ces propos et de ces outrances".
Le 21 août, dans un entretien à Libération,
Laurent appelle à ne "pas confondre la colère et la radicalité
nécessaire avec la provocation et l’invective". Il est bien clair que
l'assertion s'adresse à Mélenchon, dont le nom est cité dans la question
du journal.
Invité des "4 vérités"
sur France 2, le lendemain, le candidat du Front de gauche à la
présidentielle feint de croire, contre toute évidence et sur un ton un
tantinet sentencieux, que le tacle de Laurent est dirigé contre Harlem
Désir, premier secrétaire du PS. Et pas contre lui.
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