Le patron du MoDem assure qu’il n’y aura « aucun accord » avec Aubry.
« Aubry, c’est le Guy Mollet du Nord : centriste aux municipales, à gauche toute aux élections nationales », ironise le sénateur centriste Jean-Marie Vandelerenbergh.
Le parti de Bayrou devrait soutenir l’adversaire UMP de Martine Aubry, le sénateur Jean-René Lecerf, déjà rejoint par l’UDI de Borloo. A gauche, les écologistes présentent comme il y a six ans leur propre liste. « Nous voulons nous appuyer sur la légitimité du vote pour mieux servir d’aiguillon dans la future majorité », explique Lise Daleux, tête de liste EELV.
Un première depuis trente ans
Mais la surprise vient du PC, qui, pour la première fois depuis trente ans, fait bande à part. « Nous n’avons jamais pu faire entendre nos revendications au cours de ce mandat », justifie la tête de liste communiste Hugo Vandamme.
« On préférerait qu’ils soient avec nous, car c’est une alliance historique et naturelle, admet Pierre de Saintignon, premier adjoint d’Aubry. Mais c’est leur choix. » Selon l’entourage de la maire, cette autonomie est surtout dictée par une volonté du PC de s’opposer à la politique de Hollande.
A gauche encore, le radical Jacques Mutez, chargé du commerce dans la majorité sortante, a décidé de présenter sa liste. Il le fera sans le soutien de son parti, puisque le PRG se range aux côtés du PS. Cette multiplication des listes ne semble pas troubler l’équipe Aubry. « Cela ne nous inquiète pas », confirme Saintignon… un œil sur les (bons) sondages.
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