«En position éligible, ça c'est sûr.»
«Elle connaît bien la politique que je mène à Orange, elle me rejoint en connaissance de cause», se félicite Jacques Bompard. Selon lui, l'élue, membre de longue date du parti à la rose, ne se reconnaissait «plus dans le PS d'aujourd'hui», «notamment dans sa position communautariste». «C'est elle qui a fait le premier pas», assure le maire d'Orange, ex-membre du Front national. A ses yeux, «elle ne fait que suivre une partie de l'électorat» de gauche.
«Je le rejoins uniquement sur des questions de politique municipale»
«C'est un cas isolé», balaie Christophe Borgel, député et secrétaire national du PS chargé des élections, certainement pas le symptôme «d'un mouvement politique». Marcelle Arsac sera d'ailleurs exclue du parti, lors du prochain bureau national.
«Je rejoins (Jacques Bompard) uniquement sur des questions de politique municipale, déclare Marcelle Arsac, contactée ce vendredi par leparisien.fr. Je fais de la politique municipale, pas de la politique politicienne. Il y a des gens qui ont des bonnes idées partout.» A ceux qui fustigent ce ralliement, «ce sont des idées de Parisiens et politiciennes», rétorque Marcelle Arsac.
L'UMP a saisi l'occasion de ce ralliement pour dénoncer «le système FNPS» et les «leçons de morale à géométrie variable». «C'est l'hôpital qui se fout de la charité, réplique Christophe Borgel. Qu'ils commencent par exclure le maire des Saintes-Maries-de-la-Mer (NDLR : Roland Chassain s’était désisté en faveur de la candidate FN aux dernières législatives)
.»
«C'est un vrai sujet le FN. Ils peuvent prendre des villes, leur programme est dangereux», rappelle-t-il, opposant la «clarté absolue» du PS à «l'ambiguïté» de l'UMP, vis-à-vis du parti de Marine Le Pen.
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