«J'avais souhaité un accord avec eux dès le premier tour à condition qu'il y ait une capacité de mutation de leur part, mais il y a une régression», accuse ce dimanche sur Radio J l'élu socialiste du 13e arrondissement, membre de l'équipe de campagne d'Anne Hidalgo.
Très remonté, il s'en prend aussi à la stratégie de la direction d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) au plan national. Pour la majorité, «ils peuvent souvent apparaître comme un problème», déclare-t-il. EELV, «en autodestruction» avec «des prises de position violentes et opportunistes» et «une absence de cohérence», est devenu «un mouvement totalement régressif qui tourne le dos à la notion de progrès et ne porte plus ses thématiques fondamentales.»
«On voit mal la différence avec Jean-Luc Mélenchon»
Il fait part alors des craintes à la direction du PS. «Il y a beaucoup d'inquiétude chez les responsables socialistes de voir un allié auquel on a fait une place assez considérable au plan électoral être incapable d'assumer cette responsabilité.» Il ajoute qu'«on voit des parlementaires qui quittent l'équipe régulièrement», faisant allusion à Noël Mamère et Isabelle Attard qui sont partis d'EELV.
Et le député PS d'asséner : «On voit mal la différence qu'il y a avec Jean-Luc Mélenchon», le coprésident du Parti de gauche. A la question de savoir quelle était la solution à ce «problème», il répond : «Peut-être qu'ils vont changer.»
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