A la mi-journée, le ministère a annoncé que Bernard Petit, No 3 de la police judiciaire, allait être nommé à la tête de PJ parisienne.
Christian Flaesch a fait l'objet d'une mise en garde du parquet général à propos d'un appel à Brice Hortefeux, dans lequel les deux hommes évoquent une audition comme témoin de l'ex-ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une procédure judiciaire. «Christian Flaesch est un grand flic, c'est un très grand professionnel», a commencé Manuel Valls. «Ca fait 6 ans et demi qu'il est à la tête de la PJ, donc il est par ailleurs normal qu'à un moment ou à un autre, il soit remplacé», a-t-il ensuite précisé.
«Christian Flaesch sera remplacé dans les heures ou les jours qui viennent. Je regrette qu'il ait commis cette faute, parce que c'est une faute, c'est une faute de déontologie d'avoir choisi d'informer l'ancien ministre de l'Intérieur», a encore dit Manuel Valls.
«Certaines conceptions de la politisation de la police»
Le ministre de l'Intérieur a souligné que «pendant des années, (il y a eu) certaines conceptions de la politisation de la police. Ca n'est évidemment absolument pas ma règle, c'est même une question d'éthique. Il faut choisir des hommes ou des femmes à la tête de la police comme de la gendarmerie, qui aient d'abord les compétences».
Par ailleurs, c'est finalement Mireille Ballestrazzi qui a été nommée mercredi en Conseil des ministres directrice centrale de la police judiciaire. Agée de 59 ans, Mme Ballestrazzi, déjà numéro 2 de la PJ depuis 2010, était en plus présidente d'Interpol depuis un an.
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