Le titre de séjour pluriannuel, d’une validité de deux à quatre ans,
sera accordé après un premier titre d’un an et permettra d’éviter aux
étrangers en règle "une dizaine de passages par an en préfecture", selon
le rapporteur du texte, Erwann Binet (PS). Ses titulaires pourraient
ensuite demander la carte de résident de dix ans.
Le même article du projet de loi créé aussi le titre
"passeport-talents", de quatre ans, qui remplacera la multitude de
titres existants pour les étrangers qualifiés ou ayant une compétence
particulière (artistes, scientifiques, sportifs…).
Les députés ont également approuvé mardi une modification des
conditions d’entrée des étrangers venant se faire soigner en France.
La législation actuelle permet à un étranger de venir en France
bénéficier d’un traitement médical dont "l’absence" dans son pays
pourrait entraîner pour lui "des conséquences d’une exceptionnelle
gravité". La disposition votée mardi lui donne le droit de venir non
seulement si le traitement est absent chez lui, mais s’il ne peut y pas
avoir accès "effectivement". Elle maintient la notion "d’exceptionnelle
gravité".
Par ailleurs, ce ne sera plus un médecin de l’Agence régionale de
santé (ARS) qui donnera l’avis médical nécessaire à l’entrée sur le
territoire de l’étranger malade, mais un collège de médecins de l’Office
français de l’immigration et de l’intégration (Offi), une mesure qui a
suscité des inquiétudes chez les écologistes et certains socialistes.
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