Quinze mois après le début de leur participation au gouvernement de
Jean-Marc Ayrault, les écolos montrent les muscles. Réunis à Marseille
pour l'ouverture de leur université d'été, jeudi 22 août, les principaux leaders d'Europe Ecologie-Les Verts ont solennellement appelé François Hollande à "changer de cap" pour la suite de son quinquennat.
Transition énergétique, fiscalité écologique... Pour eux, le compte est loin d'y être.
Une impatience de plus en plus forte, mais qui pourrait porter ses fruits. Invité à participer à un débat sur "l'an II du quinquennat",
le ministre socialiste de l'Ecologie, Philippe Martin, en a profité
pour annoncer la création d'une "contribution climat énergie", plus
connue sous le nom de "taxe carbone". Le gouvernement répond ainsi à une
revendication forte des écologistes, qui avaient d'ailleurs déposé
récemment une proposition de loi en ce sens à l'Assemblée. Ce nouvel impôt, dont "le montant et le rythme" doivent encore être débattus, vise
à encourager particuliers et entreprises à des comportements plus
écologiques, en taxant les consommations d'énergies polluantes.
Venu avec plusieurs cadeaux dans sa hotte, Philippe Martin a également annoncé avoir "obtenu" que le budget 2014 de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), "bras armé" de son ministère, soit rehaussé au niveau de celui de 2013. Là encore, il s'agissait d'une revendication des écologistes. "La transition écologique n'est pas une option politicienne, c'est une nécessité politique",
martèle le ministre, en répétant son opposition au gaz de schiste et
aux OGM, et en réitérant la promesse d'une fermeture de la centrale
nucléaire de Fessenheim avant la fin du quinquennat.
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