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C’est un proche de Patrick Mennucci qui raconte que le candidat PS à la mairie de Marseille a reçu un jour quinze SMS de François Hollande… qui était pourtant en visite à Jérusalem! Ou ce dirigeant socialiste qui glisse qu’au moment où Dominique Voynet a claqué la porte à Montreuil, l’hôte de l’Elysée a décroché son téléphone pour presser les socialistes locaux de tout faire pour empêcher cette ville de 100000 habitants de retomber dans l’escarcelle communiste.


Ou ce ministre pour qui il faut voir la main présidentielle dans le choix de Jean-Paul Denanot, l’accordéoniste qui joua « la Vie en rose » le soir du 6 mai 2012 à Tulle, comme candidat aux européennes dans le Centre. Ou cet autre ministre qui dit avoir parlé « popote électorale avec Pépère ». Bref, si officiellement il se tient en retrait des municipales et des européennes, Hollande garde en coulisses un œil sur tout, des têtes de liste aux slogans de campagne. Comme François Mitterrand et Nicolas Sarkozy avant lui.

«Hollande ne veut pas «nationaliser» la campagne

« Il n’est pas désintoxiqué. Pendant onze ans au PS, il a fait des listes matin, midi, soir et même la nuit! » rigole un poids lourd du gouvernement. « Quand il reçoit des élus, il leur demande toujours : Comment ça va chez toi, combien de listes ?

» confirme un habitué de l’Elysée. Le président, pourtant, jure qu’on ne le prendra pas à battre les estrades. Nationaliser la campagne? Trop dangereux! « Pour des municipales, le soutien du président n’est pas nécessairement bien compris », confie Hollande en petit comité, lucide sur son impopularité. Ce qui ne l’a pas empêché de sillonner dix régions depuis fin août…

Les ministres aussi, à l’exception de Manuel Valls, sont priés de rester à Paris. « Il faut une campagne de terrain, pas la tournée des grands ducs et des stars de la télé », ironise un candidat. Le président sait bien, aussi, que les élus ne se battront pas pour mettre sa photo sur leur affiche de campagne. Il y a peu, le patron du PS Harlem Désir a éclaté de rire quand on lui a proposé de mettre la sienne : « Je crains que ce ne soit pas retenu par les candidats! »

Côté pronostics, néanmoins, une légère euphorie souffle au gouvernement : et si les élections de mars n’étaient pas une catastrophe? « On peut avoir des municipales à peu près correctes, mais pour des raisons qui ne sont pas forcément bonnes », analyse en privé le président, qui s’attend à la perte de villes moyennes mais compte sur des victoires à Paris et Marseille pour l’éclipser. « J’imagine déjà les titres des journaux : le PS a bien résisté », rêve un ministre.

Du «gris teinté de rose» aux municipales

« On peut avoir un scénario gris teinté de rose », pronostique le député PS Jean-Christophe Cambadélis. Hollande, qui connaît son histoire électorale sur le bout des doigts, sait que ce premier scrutin national depuis 2012 peut constituer un virage. Les municipales de 1983, constate-t-il, ont été « un contrecoup » pour Mitterrand et celles de 2001 « un signe avant-coureur » du fiasco de Jospin à la présidentielle de 2002.
Ce qui l’incite à l’optimisme, c’est le solide réseau de maires sortants du PS. « Un atout », dit-il. Sans parler des listes d’union au premier tour avec les Verts, dont il a parlé avec Cécile Duflot. Surtout, l’exécutif compte sur les triangulaires avec le FN pour fragiliser l’UMP. Reste pour le PS à conjurer une lourde menace : la grogne de son électorat. Comme dit le président : « Le vrai risque, c’est l’abstention. »

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