Le plan d’économies proposé par le premier Ministre Manuel Valls était ouvert au vote hier à l’Assemblée nationale. Celui-ci, prévu pour la période 2014-2017, a été adopté par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions.
Mais le chiffre qu’il faut retenir est l’abstention de 41 députés frondeurs
de l’aile gauche du PS. Aussi, 12 députés écologistes, 3
chevènementistes et l’intégralité du groupe Front de gauche ont voté
contre ce plan. L’UDI s’est majoritairement abstenue.
Le principal
intéressé, Manuel Valls, a déclaré :
« Le vote me donne de la force
(…) Le vote d’hier est un acte fondateur. Il établit clairement la
feuille de route qui est la nôtre. Ce vote est fondateur parce qu’il
s’est fait dans la clarté. J’assume ce réformisme ».
A gauche, on s’efforce, malgré les 41 abstentions du groupe PS,
d’afficher une satisfaction de façade. Pour Stéphane Le Foll,
porte-parole du gouvernement, la majorité « n’est pas menacée ».
A France Info, il ajoute cependant que celle-ci est « juste, même très juste, le PS à lui seul n’a plus que trois voix d’avance. Mais cela, on le sait depuis les (législatives) partielles ».
A l’inverse, et sans surprise, l’UMP attaque. Ainsi pour Christian Jacob, Manuel Valls « n’a pas de majorité », et évoque « quasiment la Bérézina ».
Il n’est pas à douter que l’exécutif aura fort à faire avec l’aile
gauche du PS. Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée,
indique, à propos de ce désaccord profond :
« On va devoir faire avec jusqu’en 2017 et continuer à dialoguer, dialoguer, dialoguer ».
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