"La violence, c'est l'échec de la parole. Comment est-ce possible, en France, en 2013, de mourir pour ses idées ?" Rue Saint-Guillaume à Paris, Mathilde et ses amis, étudiants à Sciences Po, comme Clément Méric, mort après une bagarre avec des sympathisants d'extrême droite, sont encore sous le choc. L'un d'entre eux résume : "Il y a deux éléments dans cet évènement : c'est un drame humain, et c'est une attaque contre la démocratie. Nous sommes là pour protester contre le symbole affreux de cet acte."
Alors que les cours sont finis depuis quelques jours pour eux, ils ont tenu à être présents ce mercredi 6 juin pour rendre hommage à Clément Méric, 18 ans, qui faisait partie de leur promo depuis le début de l'année. "Le Chant des partisans entonné par la foule était un beau moment de recueillement", dit-elle encore.
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