A plusieurs reprises, la ministre a tenu à se montrer ferme. Elle n'a pas reculé devant l'expression "punir les délinquants", employée par David Pujadas, tout en essayant d'expliquer qu'il fallait préparer la réinsertion de chaque détenu : "On punit avec toute la sévérité nécessaire et on s’assure qu’il ne recommencera pas." La ministre a aussi rappelé à plusieurs reprises que le but de sa réforme pénale était la sécurité de la société, en luttant contre la récidive.
"C'est une bataille (…) contre le travail d’endoctrinement de ces dernières années, qui a tenté de faire croire que la prison était la seule peine possible", a-t-elle détaillé, en ajoutant que les sorties de prison sans accompagnement aggravaient la récidive. Mais la garde des Sceaux a peiné à se montrer claire et précise dans son exercice de pédagogie, notamment sur la nouvelle contrainte pénale. "La contrainte pénale n'est pas une alternative à la prison, comme peut l'être le bracelet électronique ou le placement extérieur. (…)
En cas de non-respect des conditions fixées par le juge, une peine de prison pourra être prononcée. C'est une peine en milieu ouvert, que le juge pourra fixer", a expliqué la ministre, sans vouloir donner d'exemples concrets malgré les relances des journalistes.
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