Les 50 millions d'euros qataris devraient s'ajouter à d'autres sources de financement dans un projet élargi, qui ne seraient plus seulement destiné aux seules "banlieues", mais qui pourrait aussi intégrer les zones rurales. "Nous privilégierons les dossiers avec une valeur économique forte", indiquait-on jeudi après-midi au ministère, précisant, à l'issue de la réunion que "les contours ont été esquissés. Il faut maintenant que tout se mette en place. L'Aneld sera entièrement associée au dispositif". A l'issue de la rencontre, les élus sont satisfaits. "Le ministre nous a promis que les dossiers issus de la banlieue seraient étudiés avec beaucoup d'attention, explique Fouad Sari, élu écologiste de l'Essonne. Nous serons intégrés au processus." Pour l'élu, cette réunion est un bon signe envoyé aux banlieues. "Nous avons reçu des centaines de dossier, on a suscité beaucoup d'espoir. Nous laisser tomber aurait signifié que la banlieue n'est pas une priorité." En décembre dernier, les élus de l'Aneld avaient fait un voyage à Doha et réussi à convaincre l'émir du Qatar de créer un fond d'investissements pour les projets innovants dans les quartiers sensibles. Mais les élections ont ralenti le processus et quelques mois après, le fonds d'investissement n'avait toujours pas vu le jour. Le Parisien avait affirmé en juin que le gouvernement envisageait de réorienter ces fonds vers l'aide aux petites et moyennes entreprises (PME). L'Aneld avait alors évoqué "un hold-up" et lancé une pétition, qui a recueilli plus de 5 000 signatures.
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